Quel a été ton parcours afin de devenir soigneuse animalière ?
J’ai tout d’abord fait un bac professionnel « Gestion des milieux naturels et de la faune » puis un BTS « Gestion et Protection de la Nature » avant d’effectuer des stages en zoo durant 1 an, pour ensuite terminer par la formation « soigneur animalier » de Vendôme.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Il y a toujours eu beaucoup d’animaux chez moi. J’aime être à l’extérieur et la protection de l’environnement a toujours été l’une de mes premières préoccupations. Je me suis
donc orientée vers la filière de l’environnement et de la protection de la faune, et quand j’ai découvert ce métier, j’ai su que c’était ce que je voulais faire : travailler avec des animaux en voie de disparition et les protéger.
Selon toi, quels sont les avantages et inconvénients du métier de soigneur ?
C’est un métier passion ! Quand je me lève le matin, je n’ai pas le sentiment de partir au travail. On se sent utile lorsque l’on voit des espèces réintroduites dans leur milieu naturel et, pour certaines, lorsqu’elles ne sont plus en danger d’extinction grâce au travail des parcs zoologiques et autres organismes. On est fier de notre métier et on sait pourquoi on se lève tous les matins !
Mais il y a forcément des inconvénients : les horaires ne sont pas toujours faciles. On doit être présent à chaque instant pour nos animaux, les week-ends, les jours fériés, à Noël… et on est toujours à l’extérieur, donc on doit s’adapter à la météo (froid, chaud, pluie, vent…).
As-tu une espèce favorite dans le parc ?
Je n’ai pas vraiment d’espèce spécifique, j’ai une préférence pour les grands herbivores (girafes, rhinos, hippopotames…). Au parc, j’ai un petit faible pour les girafes car j’ai toujours été fascinée par leur taille et leur prestance et j’ai beau travailler tous les jours avec elles, je suis toujours aussi émerveillée.
Merci Manon ! 
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